Tour de France

Dès le kilomètre zéro, c'est le maillot à pois I.Schelling qui lance l'échappée du jour, accompagné de J.Wallays, M.Schär, C.Barthe et M.Chevalier, leur avance maximale est de 3’15’’. Journée à nouveau marquée par des chutes, la première met à terre G.Thomas, ainsi que R.Gesink qui est contraint à l'abandon.
Schelling passe en tête au sommet de la côte de Cadoudal, puis se relève, laissant ses 4 compagnons poursuivre leur effort. Le scénario se déroule comme prévu pour les équipes de sprinteurs, qui fondent sur les échappés et se rapprochent à 30’’ lorsque M.Chevalier abdique, à 15 km de l’arrivée.

Les routes étroites rendent la course encore plus nerveuse, V.Madouas chute mais repart, puis quelques instants plus tard, c'est P.Roglic qui tombe lourdement, le Slovène est bien rapé, il repart mais avec 1' de retard sur le peloton, qui est scindé en deux. Cyril se trouve dans le premier groupe en compagnie de B.Coquard.
Les trois derniers échappés, Wallays, Schär et Barthe, sont repris à 5 kilomètres, mais ce n’est pas un sprint classique qui se prépare.

Un kilomètre plus loin, c’est A.Démare et B.Coquard qui tombent, et voient leurs espoirs de victoire s’envoler. C'est un groupe réduit à une vingtaine de coureurs qui se présente dans la dernière ligne droite, où C.Ewan et P.Sagan s’effondrent à leur tour à grande vitesse à 200 m de la ligne. Dans cette confusion, c’est T.Merlier qui tire son épingle du jeu et s’impose devant son coéquipier J.Philipsen.

Cyril termine 54eme à 26''. Sa réaction : "étape encore très dure nerveusement, un truc de fou, je sais pas si c'est parce que je prend de l'âge, mais je trouve çà vraiment dangereux, et je suis bien content de passer la ligne sans être tombé"

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