Paris-Nice. Etape 7

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Avec l'arrivée jugée au sommet du Turini, c'était l'étape reine de ce Paris-Nice.
Après de nombreuses attaques, une échappée fleuve de 38 coureurs se forme au pied de la deuxième difficulté du jour. Parmi ces hommes, il y a de très bons grimpeurs comme S.Yates, M.A Lopez, S.Henao, M.Nieve, N.Edet, D.Martinez, on y retrouve aussi : Cyril, Q.Pacher, M.Chérel, M.Frank, Ciccone, Pantano, Combaud, El Farès, De Marchi, De Gendt, Gesbert, Pichon, Hivert, P.Gilbert ....

Ce matin avant le départ Cyril annonçait la couleur : "en l'absence de Pierre, à qui l'étape aurait pu convenir, je vais essayer de me glisser dans l'échappée. On va voir comment tout ça se met en place et qui se porte à l'avant !"
Petit à petit, l'écart augmente pour atteindre 6' à une trentaine de kilomètres de l'arrivée, avant d'entamer les deux ascensions finales. Les moins bons grimpeurs sont rapidement lâchés dans la côte de Pelasque.
Les rescapés, une vingtaine de coureurs, possèdent encore un avantage de 6' au moment d'aborder le col de Turini (14,9 km à 7,3%).

A 10 kilomètres du but, ils ne sont plus que 13 à l'avant, Cyril est toujours là, mais il décroche 1 km plus loin. Les meilleurs grimpeurs s'isolent alors, et on retrouve à l'avant : Yates, Lopez, Martinez et Edet. Les quatre hommes se marquent, peu après la flamme rouge, Martinez place l’attaque décisive et rallie la ligne en vainqueur. Lopez prend la deuxième place à quelques secondes. Edet règle Yates au sprint.

Cyril termine 28e à 6'28. Au général il est 18e à 8'49.
A l'arrivée il est déçu : '' c'est une déception ne pas avoir tenu plus longtemps mais j'ai donné mon maximum. Je ne pouvais pas faire mieux. Le Col est dur mais toute l'étape l'a été "

©FRJ photo